Ecotrophelia, c’est tous les ans en juin ! Ce sont deux équipes d’une dizaine d’élèves-ingénieurs qui participent à ce concours national et européen d’innovation alimentaire. Un projet qui s’échelonne sur 18 mois dès la 4e année. Tous les étudiants qui se lancent dans cette aventure, savent que bien que très formateur et vécu comme une « véritable expérience professionnelle », Ecotrophelia, c’est beaucoup de temps et une forte pression liée au concours.

« C’est intéressant pour nous, industriels, d’apporter un regard sur leurs projets en tant que spécialistes de l’industrie agroalimentaire et de voir la capacité d’innovation des jeunes toujours en lien avec l’actualité ».

Terra Isara soutient financièrement les projets des élèves-ingénieurs, mais pas seulement. Grâce à son conseil d’administration composé majoritairement de chefs d’entreprise, c’est aussi l’occasion de confronter les projets, de la conception au plan de lancement, à des professionnels de l’agroalimentaire. « C’est intéressant pour nous, industriels, d’apporter un regard sur leurs projets en tant que spécialistes de l’industrie agroalimentaire et de voir la capacité d’innovation des jeunes toujours en lien avec l’actualité », souligne Henri NIGAY, Président de NIGAY SA.

Une préparation intensive…

« Les étudiants ont un an pour préparer leur projet, qui consiste à créer un produit éco-innovant, du concept à sa commercialisation. Pour cela, ils réalisent des études de marché, un plan de lancement, un business plan … pour au final pouvoir donner un rapport clé en main aux industriels qui souhaitent commercialiser leur produit  », explique Camille Ponchon, ingénieur en innovation agroalimentaire et responsable du parcours Ecotrophelia.

« Ce projet demande beaucoup d’investissement de la part des étudiants mais il faut savoir que les industriels utilisent ce concours comme source d’idées et pour recruter. C’est donc une vraie valeur ajoutée sur leur C.V.  Les élèves-ingénieurs qui participent sont créatifs et impliqués. Ce sont des profils mixtes avec une expérience de création de produits », affirme Camille Ponchon.

La sélection

Au départ, 22 projets finalistes sont retenus pour Ecotrophelia France. Parmi eux, 2 projets ISARA : « Inflore&Sens » : un stick liquide aux extraits naturels de plantes et huiles essentielles, pour une boisson chaude ou froide, et « En 4 saisons » : un encas gourmand et fruité, source de fibres, alliant céréales croustillantes et fruits fondants.

Du 26 au 28 juin, tout se déroule au Palais des Papes à Avignon. Les deux premiers jours, les équipes font une présentation de 20 min devant un jury d’expert, puis ces derniers dégustent les produits sur des stands entièrement conçus par les équipes. Le dernier jour, la pression est maximale. Les 2 équipes ISARA sont sélectionnées pour la finale nationale. C’est en 10 minutes qu’ils doivent maintenant convaincre les 15 personnes du jury : experts et professionnels du secteur. Il faut penser à tout, rythmer sa présentation, ce que les équipes de l’ISARA savent bien faire. Après une longue attente qui s’en suit, à 18h, les 12 prix vont être annoncés et les gagnants invités sur scène. On espère entendre le nom de son équipe, c’est une aventure tellement forte ce concours Ecotrophelia. Pour cette année, ce sera « Inflore & Sens » qui sera appelé à 2 reprises, pour le prix « communication et marketing SOPEXA » mais aussi pour la médaille d’Argent « Ecotrophelia France ». Une équipe qui a su séduire le jury par la qualité de son produit et de son innovation. Cela n’enlève en rien la qualité du travail de l’équipe « En 4 saisons », mais il est vrai que la déception est là. Sur le coup, les élèves-ingénieurs n’en ont pas forcément conscience mais cette aventure Ecotrophelia aura fait grandir chacun d’entre eux et offrira des opportunités professionnelles qu’ils ne mesurent pas encore.

Bravo à vous tous pour votre créativité et votre sens de l’innovation !